Quelques mots d'introduction sur le personnage "mythique" de Jeanne d'Arc, (née le 5 ou le 6 janvier 1412 et morte le 30 mai 1431), surnommée « la Pucelle d’Orléans », est une figure emblématique de l'histoire de France. Elle mena les troupes françaises contre les armées anglaises, mais fut finalement capturée et mise au bûcher après un procès en hérésie.Ses réponses lors de son procès, dont les minutes ont été conservées, révèlent une jeune femme dotée de courage, de franchise et d'un esprit de répartie saillant, ce qui explique sans doute comment elle avait su galvaniser ses troupes.
À 13 ans, Jeanne affirme avoir entendu les voix célestes des Saintes Catherine et Marguerite et de l’archange Saint Michel lui demandant d’être pieuse, de libérer le royaume de France de l’envahisseur et de conduire le Dauphin sur le trône.
Après beaucoup d’hésitations, à 16 ans, elle se met en route. Arrivée à la ville voisine, elle demande à s’enrôler dans les troupes du Dauphin.
Sa demande est rejetée deux fois, mais elle revient un an plus tard et Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, accepte de lui donner une escorte, résigné face à la ferveur populaire de la ville où Jeanne avait acquis une petite notoriété, notamment en allant rendre visite au duc malade Charles II de Lorraine.Avant son départ pour le royaume de France, Jeanne ira se recueillir à la Basilique de Saint-Nicolas-de-Port, dédiée au Saint-patron du Duché de Lorraine.
Pour y lire d'autres éléments biographiques, je vous renvoie au site wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_d%27arc
Là, où je souhaite "arriver" , concerne le dernier paragraphe des pages du site précédent :
"Il existe des ossements conservés au musée de Chinon comme étant des reliques de Jeanne d'Arc.
Toutefois le médecin légiste français Philippe Charlier, qui a analysé les restes à partir de février 2006 avec son équipe de l'Hôpital Raymond-Poincaré à Paris affirme « qu'il s'agit des restes momifiés d'origine égyptienne datés de la Basse époque ».
Une analyse microscopique et chimique du fragment de côte montre qu'il n'a pas été brûlé, mais imprégné d'un produit végétal et minéral de couleur noire. Sa composition s'apparente plus à celle du bitume ou de la poix qu'à celle de résidus organiques d'origine humaine ou animale ayant été réduits à l'état de charbon par crémation.
Les "nez" de grands parfumeurs (Guerlain et Jean Patou), ont notamment décelé sur le morceau de côte une odeur de vanille. Or ce parfum peut être produit par "la décomposition d'un corps", comme dans le cas d'une momification, pas par sa crémation.
Le tissu de lin, quant à lui, n'a pas été brûlé, mais teint et a les caractéristiques de celui utilisé par les Egyptiens pour envelopper les momies.
D'autre part, concernant le pollen, le médecin note qu'il n'y avait pas de pins en Normandie à l'époque de la mort de Jeanne d'Arc. En revanche, de la résine de pin était utilisée en Egypte pour l'embaumement.
Enfin, une étude au carbone 14 a daté les restes entre le 6e et le 3e siècle avant notre ère, et un examen spectrométrique des os a montré qu'ils correspondaient aux momies égyptiennes de cette période."
Et en effet, on peut lire dans un article paru dans la revue Nature :
http://www.nature.com/news/2007/070402/full/446593a.htmlLes reliques de Jeanne d'Arc ne sont pas les restes de l'héroïne française du quinzième-siècle, mais selon les experts européens qui ont analysé les reliques sacrées, ils s'agiraient de reliques d'une momie égyptienne.
Deux autres lignes d'évidence semblent relier l'origine de la momie. L'analyse au carbone-14 a daté les restes entre les troisième et sixièmes siècles AVANT JÉSUS CHRIST. Et les profils de spectrométrie de la nervure, du fémur et des morceaux noirs sont conformes à ceux des momies égyptiennes de cette période, et pas ceux des os brûlés.
La vérité semble aujourd'hui ainsi vérifiée, mais une question demeure pourquoi avoir subtilisé les "restes" de Jeanne d'Arc. Ont-ils été perdus ..?