mercredi 11 avril 2007

Feu vert pour l'EPR

Non, il ne s'agit pas du paradoxe de EPR (Einstein-Podolsky-Rosen) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Paradoxe_EPR
S'agissant d'une interprétation de type "philosophique" : L'interprétation de Copenhague s'oppose à l'existence d'un quelconque état d'un système quantique avant toute mesure. En effet, il n'existe pas de preuve que cet état existe avant son observation et le supposer amène à certaines contradictions.

Ce paradoxe fut élaboré par Albert Einstein et deux de ses collaborateurs Boris Podolsky et Nathan Rosen pour soulever ce qui semblait apparaître comme une contradiction dans la mécanique quantique, ou du moins une contradiction avec au moins l'une des trois hypothèses suivantes :

  1. l'impossibilité pour un signal de dépasser la vitesse c (causalité relativiste) ;
  2. la mécanique quantique est complète et décrit entièrement la réalité (pas de variables cachées) ;
  3. les deux particules éloignées forment des éléments indépendants de la réalité (Non localité).
Evidemment, certains l'auront peut-être déja compris, il ne s'agit pas de discuter physique quantique mais avant tout de "célébrer", le fait que le gouvernement donne son feu vert au projet contesté de l'EPR (nucléaire) : J.O n° 85 du 11 avril 2007 page 6648 - texte n°6 : http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/RechercheDernierJo

A dix jours du premier tour de l'élection présidentielle, le décret autorisant EDF à créer la première centrale nucléaire de type EPR sur le site de Flamanville (Manche) a été publié mercredi au Journal Officiel :
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/societe/20070411.FAP5232/nucleaire_le_gouvernement_donne_son_feu_vert_au_projet_.html

Le premier Réacteur pressurisé européen (EPR) est un réacteur utilisant à la fois uranium et plutonium dont la capacité atteindra les 1.630 mégawatts, pour une consommation de combustible qui devrait être inférieure de 17% à celle des réacteurs actuels.
Il a été conçu et développé par Areva NP (ex Framatome-ANP), société commune de Areva et Siemens AG, au cours des années 1990 et 2000. En 2005 a débuté en Finlande le premier chantier d'un réacteur de type EPR.

Les objectifs affichés de l'EPR sont d'améliorer la sûretérentabilité économique par rapport à celles des précédents réacteurs à eau pressurisée. Ce concept est développé pour les pays disposant d'un réseau électrique de forte capacité capable de distribuer une puissance électrique de l'ordre de 1 600 mégawatts. Le réacteur EPR est conçu pour utiliser de l'uranium enrichi à 5% et du combustible nucléaire MOX (avec l'objectif d'un coeur 100% MOX, alors que les réacteurs de ce type sont chargés avec environ 33% de MOX en 2006).

La construction de l’EPR qui coûtera 3,3 milliards d'euros à EDF, durera 5 ans, pour une mise en service prévue en 2012 : http://www.edf.fr/35054i/Accueil-fr/Infos-Nucleaire/Le-nucleaire-du-futur/L-EPR.html

jeudi 5 avril 2007

Jeanne d'Arc & l'Egypte

Quelques mots d'introduction sur le personnage "mythique" de Jeanne d'Arc, (née le 5 ou le 6 janvier 1412 et morte le 30 mai 1431), surnommée « la Pucelle d’Orléans », est une figure emblématique de l'histoire de France. Elle mena les troupes françaises contre les armées anglaises, mais fut finalement capturée et mise au bûcher après un procès en hérésie.
Ses réponses lors de son procès, dont les minutes ont été conservées, révèlent une jeune femme dotée de courage, de franchise et d'un esprit de répartie saillant, ce qui explique sans doute comment elle avait su galvaniser ses troupes.

À 13 ans, Jeanne affirme avoir entendu les voix célestes des Saintes Catherine et Marguerite et de l’archange Saint Michel lui demandant d’être pieuse, de libérer le royaume de France de l’envahisseur et de conduire le Dauphin sur le trône.
Après beaucoup d’hésitations, à 16 ans, elle se met en route. Arrivée à la ville voisine, elle demande à s’enrôler dans les troupes du Dauphin.
Sa demande est rejetée deux fois, mais elle revient un an plus tard et Robert de Baudricourt, capitaine de Vaucouleurs, accepte de lui donner une escorte, résigné face à la ferveur populaire de la ville où Jeanne avait acquis une petite notoriété, notamment en allant rendre visite au duc malade Charles II de Lorraine.

Avant son départ pour le royaume de France, Jeanne ira se recueillir à la Basilique de Saint-Nicolas-de-Port, dédiée au Saint-patron du Duché de Lorraine.
Pour y lire d'autres éléments biographiques, je vous renvoie au site wikipédia :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jeanne_d%27arc

Là, où je souhaite "arriver" , concerne le dernier paragraphe des pages du site précédent :

"Il existe des ossements conservés au musée de Chinon comme étant des reliques de Jeanne d'Arc.
Toutefois le médecin légiste français Philippe Charlier, qui a analysé les restes à partir de février 2006 avec son équipe de l'Hôpital Raymond-Poincaré à Paris affirme « qu'il s'agit des restes momifiés d'origine égyptienne datés de la Basse époque ».

Une analyse microscopique et chimique du fragment de côte montre qu'il n'a pas été brûlé, mais imprégné d'un produit végétal et minéral de couleur noire. Sa composition s'apparente plus à celle du bitume ou de la poix qu'à celle de résidus organiques d'origine humaine ou animale ayant été réduits à l'état de charbon par crémation.

Les "nez" de grands parfumeurs (Guerlain et Jean Patou), ont notamment décelé sur le morceau de côte une odeur de vanille. Or ce parfum peut être produit par "la décomposition d'un corps", comme dans le cas d'une momification, pas par sa crémation.

Le tissu de lin, quant à lui, n'a pas été brûlé, mais teint et a les caractéristiques de celui utilisé par les Egyptiens pour envelopper les momies.
D'autre part, concernant le pollen, le médecin note qu'il n'y avait pas de pins en Normandie à l'époque de la mort de Jeanne d'Arc. En revanche, de la résine de pin était utilisée en Egypte pour l'embaumement.
Enfin, une étude au carbone 14 a daté les restes entre le 6e et le 3e siècle avant notre ère, et un examen spectrométrique des os a montré qu'ils correspondaient aux momies égyptiennes de cette période."

Et en effet, on peut lire dans un article paru dans la revue Nature :
http://www.nature.com/news/2007/070402/full/446593a.html

Les reliques de Jeanne d'Arc ne sont pas les restes de l'héroïne française du quinzième-siècle, mais selon les experts européens qui ont analysé les reliques sacrées, ils s'agiraient de reliques d'une momie égyptienne.
Deux autres lignes d'évidence semblent relier l'origine de la momie. L'analyse au carbone-14 a daté les restes entre les troisième et sixièmes siècles AVANT JÉSUS CHRIST. Et les profils de spectrométrie de la nervure, du fémur et des morceaux noirs sont conformes à ceux des momies égyptiennes de cette période, et pas ceux des os brûlés.

La vérité semble aujourd'hui ainsi vérifiée, mais une question demeure pourquoi avoir subtilisé les "restes" de Jeanne d'Arc. Ont-ils été perdus ..?

lundi 2 avril 2007

Moscou & le nucléaire civil

Je ne vais pas reprendre mot à mot ce qu'écrivait le journaliste E.G dans le numéro de la Tribune du 26/03/07 et repris sur une des pages du blog :http://wonuc-france.over-blog.com/archive-3-2007.html
Mais il est vrai que le groupe AtomStroïExport (http://www.atomstroyexport.ru/index-e.htm) propose des réacteurs de type VVEr-1000 bien moins chèrs que ces concurents.

D'autre part, on apprends que L’uranium enrichi de Natanz n’a pas de vocation civile (la centrale nucléaire de Busher fonctionnera avec de l’uranium enrichi en Russie) :
http://www.rmes.be/C2005-107.htm
(photo : AFP/HENGHAMEH FAHIMI)
L'usine d'enrichissement d'uranium de Natanz en Iran sous haute garde des miradors et des canons de défense antiaérienne, en mars 2005.
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-727571,36-820194@51-766429,0.html
Il est à noter que le choix géographique du site de la centrale iranienne n'est pas un simple hasard, en effet c'est aussi un site archéologique exceptionnel.

Natanz est une petite ville de montagne située à quelques Km de forty-nine de Kashan, célèbre pour ses vergers fruitiers attachants et son climat. La montagne dit des vautours apparaît indistinctement au-dessus de la ville, et les riverains se dirigent dans sa direction indiquant que les troupes d'Alexandre ont tué le roi d'Achaemenian, Darius III, tout près. Beaucoup de petits tombeaux sont dispersés tout autour de la montagne comme le tombeau d'Abdas-Samad (voir photo). On situe la date de 1304 pour les additions tardives des bâtiments et ces restaurations concernant le tombeau. Le minaret élevé est daté de 1325. Le toit pyramidal est au-dessus du tombeau du Shaykh qui est lui daté de 1307 .
Des vestiges qui ne supporteraient pas un bombardement massif et une communauté internationale qui s'y refuserait !
Cela n'empêche nullement Moscou de jouer avec le feu . La "bataille" de la fourniture d'éléctricité par le nucléaire a bien déja commencé.
Qu'est ce que le réacteur VVER-1000 :
c'est un réacteur de puissance à caloporteur et modérateur eau, abrégé VVER traduit du russe Vodaa Vodiannee Energititscherski Reactor, ou bien WWER traduit de l'anglais Water Water Energy Reactor, est un réacteur à eau pressurisée russe. Les VVER sont considérés comme supérieur au fameux RBMK (voir message Tchernobyl) mais comportant encore des éléments déficients (pour le VVER-400) :
* peu de redondance des installations de sécurité,
* pas d'enceinte de confinement du réacteur,
* en cas de rupture d'une conduite de refroidissement, le refroidissement ne peut être assuré.
Le VVER-1000 reprend le concept du VVER-440 tout en le modernisant et en améliorant la sécurité, notamment par l'introduction d'une enceinte de confinement autour du réacteur. Il produit désormais 1000MW : http://fr.wikipedia.org/wiki/Réacteur_de_puissance_à_caloporteur_et_modérateur_eau
Par contre des critiques sont émises sur l'aspect sécurité dans le cas où un avion viendrait à s'écraser sur le dôme du réacteur :
Vulnerability of VVER-1000 Nuclear Power Plants to Passenger Aircraft Crash : http://www10.antenna.nl/wise/terrorism/112001vver.html
L'accident d'un grand avion de passager sur un VVER-1000 en fonctionnement aurait pour conséquences probables des dégagements radioactifs catastrophiques qui pourraient être au-dessus de ceux de l'accident de Tchernobyl. Les chances pour des contre-mesures efficaces sont encore plus petites que pour les réacteurs de type NPPs allemand des années 1970.
Il faut espérer que ce type de scénario est à exclure et dans le cas contraire, que le choix commercial des pays émergents de se procurer ce type de centrale les orientent à définir la sécurité comme une priorité supérieure à la valeur marchande de l'achat d'un type de réacteur.
Et pour finir, la lecture d'un rapport fort intéressant sur la sécurité énergétique, le développement durable, quel place pour le nucléaire demain ..?


mercredi 28 mars 2007

Cellules de carburant microbiennes

Reprenant différentes publications citées - du site web : Furura Sciences http://www.futura-sciences.com/news-votre-ordinateur-reprendra-bien-peu-sucre_10597.php
Le sucre est une source d'énergie naturelle. Partant de ce constat, des chercheurs de l'Université de Saint Louis, dans le Missouri (Etats-Unis), ont entrepris de produire de l'électricité à partir du sucre.

Quel est le concept des cellules de carburant microbiennes :
il s'agit de convertir de l'énergie chimique en l'électricité.

Chaque élément du couple d'une pile est relié à une électrode. Ces électrodes, lorsqu'elles sont reliées à un consommateur électrique, sa provoquent la circulation d'un courant électrique ; la réaction chimique provoque une circulation de charges (électrons, ions). Une pile fournit donc du courant continu.

  • la borne (-) d'une pile correspond à l'anode où se produit la réaction d'oxydation qui va fournir les électrons.
  • la borne (+) d'une pile correspond à la cathode où se produit la réaction de réduction qui va consommer les électrons. (exemple la pile de Volta)
Une batterie convertit l'énergie chimique en électricité par un processus électrochimique. L'unité de base d'une batterie s'appelle une cellule. Il y a trois parts principales impliquées dans le processus : (1) l'anode, qui est la borne négative ; (2) la cathode, qui est la borne positive ; et (3) l'électrolyte, qui est le milieu de conduction ionique qui permet aux ions de voyager de l'anode à la cathode. Les électrons découlent de l'anode par la charge externe dans la cathode (produisant de l'électricité). Pour accomplir le circuit les ions traversent l'électrolyte entre l'anode et la cathode.

Les cellules de carburant fonctionnent en principe comme une batterie : elles convertissent le carburant en électricité par des moyens électrochimiques.

Une cellule de carburant n'exige pas la recharge puisqu'elle produit l'énergie tant que du carburant est assuré. Du carburant d'hydrogène est introduit dans l'anode de la cellule de carburant, et l'oxygène (ou l'air) écrit la cellule par la cathode. Les atomes d'hydrogène ont coupé en protons et électrons, favorisés par un catalyseur. Les protons traversent l'électrolyte, tandis que les électrons créent un courant séparé qui peut être employé avant qu'ils reviennent à la cathode pour réagir avec de l'hydrogène et l'oxygène, formant l'eau.

Déjà en 2003, une batterie au sucre avait été montrée par la même équipe de chercheurs, suscitant également l'intérêt du département de la Défense. Mais celle-ci utilisait une bactérie, la Rhodoferax ferrireducens, qui se fixait sur une électrode en graphite et se nourrissait du sucre en produisant de l'électricité. Ce micro-organisme avait été découvert dans des sédiments en Virginie.
Mais cette batterie rejetait du dioxyde de carbone, contrairement au nouveau dispositif, qui ne rejette que de l'eau.
Les ferrireducens de R. réduit le Fe (III) pendant l'oxydation du glucose au CO2 et transfère quantitativement des électrons aux électrodes de graphite. Il peut se développer sur l'intervalle de 4 à 300 °C (avec un optimum à 25°C).

La stoechiométrie de la réduction d'oxydation et de fer de glucose s'écrit ainsi:

Cette bactérie de métal-réduction peut oxyder le glucose avec une efficacité électronique de près de 80%.
Elles ont également une stabilité à long terme remarquable, fournissant l'écoulement régulier d'électron étendu des périodes. La densité de courant de 31 mA/m2 a été produite pendant plus de 600 heures.
En résumé comme le décrit bien le site web de Futura Sciences (http://www.futura-sciences.com/):
une nouvelle batterie écologique et donc susceptible de développements sur le long terme.

Références

1. Chaudhuri S.K., et autres., production d'électricité par oxydation directe de glucose en cellules de carburant microbiennes mediatorless, biotechnologie de nature, 2003, 21:10, pp 1229-1232.

2. Scholz F. et autres, batteries bactériennes, biotechnologie de nature, 2003, 21:10, pp 1151-1152.w

http://www.genomenewsnetwork.org/articles/09_03/battery.shtml
http://ijs.sgmjournals.org/cgi/content/abstract/53/3/669
http://www.scq.ubc.ca/?p=241
http://www.genome.jp/kegg-bin/show_organism?org=rfr

lundi 26 mars 2007

Tchernobyl, le nucléaire & l'énergie.

Le 26 avril prochain, cela fera 21 ans ( accident survenu le 26/04/1986) que la catastrophe de Tchernobyl eu lieu.

La catastrophe de Tchernobyl résulte de la fusion du cœur du réacteur nucléaire n°4, par l'élévation excessive de la température des barres (crayons) constituant le combustible nucléaire.
Le réacteur de la tranche no 4 est de type RBMK (réacteur de grande puissance à tubes de force).
RBMK est l'acronyme pour Reaktor Bolshoy Moshchnosti Kanalniy (Реактор Большой Мощности Канальный). De par
sa conception, son coefficient de vide est positif (contrairement aux réacteurs plus récents) : si des bulles se forment dans le fluide caloporteur, la réaction tend à s'emballer.
Le RBMK est l’aboutissement du programme soviétique pour la conception d’un réacteur refroidi à l’eau légère, basé sur les modèles existants de réacteurs militaires au plutonium modérés par du graphite.
Avec de l’eau légère pour liquide de refroidissement et du graphite comme modérateur, il est possible d’utiliser de l’uranium peu enrichi comme combustible nucléaire (à 1,8% de U235, contre 0,71 pour l'uranium naturel).
Ainsi, les Soviétiques avaient construit un grand réacteur industriel ne nécessitant ni séparation d’isotopes, ni enrichissement massif de l'uranium, ni eau lourde. Il avait aussi pour "avantage" de produire d’importantes quantités de plutonium (élément utilisé dans la fabrication de certaines armes nucléaires).
Le premier de ces réacteurs, AM-1 (Atom Mirnyi, littéralement Atome de la paix), produisait 5MW d’électricité (30 MW thermiques) et alimenta la ville de Obninsk entre 1954 et 1959.
D'autre part, l'utilisation du graphite comme modérateur le rend inflammable lorsque la température augmente trop.

Comme la modération des neutrons est essentiellement due à des éléments de graphite fixes, une augmentation de l’ébullition se traduit par une diminution du refroidissement et de l’absorption des neutrons sans qu’il y ait inhibition de la réaction de fission dans le réacteur, d’où un coefficient de vide fortement positif. Ceci rend le système vulnérable à un accident de feedback positif, comme ce fut le cas à Tchernobyl.
Enfin, le système d'arrêt d'urgence du réacteur est particulièrement lent (20 secondes) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Catastrophe_de_Tchernobyl
En 2005, il restait 12 réacteurs RBMK en activité et un en construction : 5 à Koursk (dont un en construction), 4 à Sosnovy Bor, 3 à Smolensk et un dernier à Ignaline (ou Ignalina) en Lituanie.

Le bilan de la catastrophe de Tchernobyl oscille entre 40 000 et 560 000 morts, voir davantage, selon les estimations : http://www.dissident-media.org/infonucleaire/index_tchernobyl.html
Le site web suivant présenté comme un reportage photo, nous dévoile l'éat des lieux aujourd'hui après 21 ans d'une catastrophe qui aurait pu être évitée : http://www.kiddofspeed.com/chapter1.html

Un road movie qui n'est pas la présentation des screenplays d'un nouveau jeu vidéo (qui existe malheusement) :
(« to stalk » (avancer furtivement, traquer). http://www.stalker-game.com/

"We are now crossing the border into Belorussia - which is a separate country. The evil dark wind of that day brought 70% of the Chernobyl radiation here. As we travel deeper into Belorusian territory, we begin to grasp the immensity of the total area that was poisoned, and will still be poisoin in the year 2525. Most of the houses here are made of wood - and it absorbs radiation like a sponge."


Je vous invite à vous rendre sur le site, vous y découvrirez les photos prises par Elena. C'est édifiant !


http://www.kiddofspeed.com/chapter10.html

"This is the territory of the Atomic Power Plant. The geiger counter reading here is also 500-3000 microroentgen per hour.
The plant was closed down for good in 2000."

Je ne vais pous vous présenter toutes les photos du site mais elles mérient au moins d'apporter un sujet de réflexion qaunt au choix à définir pour les générations futures sur l'exploitation/le type d'énergie à exploiter.
Il me faudra revenir sur le sujet et les choix proposés aujourd'hui en 2007 sur les types de réacteurs nucléaires pouvant être proposés aux pays émergents que ce soit par la Russie (AtomStroïExport) ou par Areva et/ou les états unis.

samedi 24 mars 2007

Europeana


Le site en enfin ouvert et disponible (en phase Béta) : http://www.europeana.eu/

Europeana est un prototype de bibliothèque en ligne développé par la Bibliothèque nationale de France (BnF : http://www.bnf.fr/), dans le cadre du projet de Bibliothèque numérique européenne.

Europeana rassemble (pour son ouverture) environ 12 000 documents libres de droits, en mode image et en mode texte (obtenus par OCR) issus des collections de la BnF (7 000), de la Bibliothèque nationale Széchényi de Hongrie et de la Bibliothèque nationale du Portugal.

Débuté à l'été 2006 afin de la soumettre à ses partenaires européens, Europeana a été mis en ligne le 22 mars 2007, à l'occasion du Salon du livre de Paris : http://www.salondulivreparis.com/
Europeana est assez proche de Gallica, mais bénéficie d'une interface graphique plus moderne et d'une indexation plein texte plus évoluée.
La question des droits d'auteurs est une des grandes difficultés de ce type de projet : (http://fr.wikipedia.org/wiki/Europeana)

A quelques semaines du départ du Président de la République Jacques Chirac, le directeur de la BnF, Jean-Noël Jeanneney, a en effet officiellement présenté ce jeudi ce qui n'est encore qu'une «contribution française en version bêta» à la future bibliothèque numérique européenne, dont le véritable lancement n'aura lieu qu'à l'été 2007.

vendredi 23 mars 2007

L'éolien


Sujet d'actualité, avec des chiffres qui sortent de çi de là : http://www.cler.org/info/IMG/pdf/doc-211.pdf

Alors mettons les pieds dans le plat : quelles sont les étapes d'un projet éolien ?
On peut les résumer ainsi :
Etape 1 : Les analyses de pré-faisabilité

Etape 2 : Les études de faisabilité

Etape 3 : La conception
Etape 4 : Les autorisations administratives

Etape 5 : La construction du parc éolien

Etape 6 : Le fonctionnement

Etape 7 : Le démantèlemnt

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Mais le critère de choix d'implantation d'un parc éolien reste la fréquence des vents présent sur le site géographique. En effet, la puissance fournie augmente avec le cube de la vitesse du vent, raison pour laquelle les sites sont d'abord choisis en fonction de la vitesse et la fréquence des vents présents.
Un site avec des vents d'environ 30 km/h de moyenne sera environ 8 fois plus productif qu'un autre site avec des vents de 15 km/h de moyenne (http://fr.wikipedia.org/wiki/Éolienne).
En effet la Puissance récupérable d'une éolienne à axe horizontale (hélice perpendiculaire au vent) est proportionnelle au cube de la vitesse du vent (V):


Le rendement maximal théorique d'une éolienne est ainsi fixé à 16/27, soit 59,3 % dans le meilleurs des cas. Ce chiffre ne prend pas en compte les pertes d'énergie occasionnées lors de la conversion de l'énergie mécanique du vent en énergie électrique.
Or ce rendement est plus prôche des 25-30% dans la pratique. Le choix des matériaux des pales permet d'augmenter la taille de l'éolienne et par conséquent la puissance récupérable.
Il faut savoir que la durée de vie moyenne d'une éolienne est de 20 ans et quelle devient rentable entre 7 - 10 ans.
Quel est le coût d'une éolienne, et le cout au kWh d'un parc éolien de 100 MW ?
Pour répondre à ces questions, il faut savoir que le parc total éolien en France est de l'ordre de 2000 MW (Méga Watts) à comparer avec celui de l'Allemagne : 21 000 MW (http://fr.wikipedia.org/wiki/Éolienne).
Le prix moyen d'une grande éolienne de 750 kW est de l'ordre de 0,535 M.Eur, à titre de comparaison, on peut citer que le prix moyen du kilowatt (kW) installé pour un parc éolien d'élements de 600 kW/750 kW est autour de 1000 Eur (http://www.windpower.org/en/core.htm).
Pour calculer le coût au kwh d'un parc éolien, il faut tenir de l'investissement et donc du taux du prêt et de sa durée, de telle façon que l'investissement ne grève pas trop les budgets des communes ou départements investissants dans ce type d'énergie.

Le coût de l'énergie peut se calculer de cette façon :

Cout actualisé = (coût annuel d'investissement + coût annuel de fonctionnement)/production annuelle

Le coût annuel d'investissement correspond à la charge que représente chaque année le remboursement de l'investissement. Ce coût est égal à l'investissement initial multiplié par un facteur R qui dépend de la durée utilisée et du taux d'emprunt. Le calcul de R utilise la formule suivante : R= r / (1-(1+r)-N) où r est le taux d’intérêt (en %) et N, la durée (en années).
Pour un taux d'emprunt de 6% sur une durée de 10 ans, le facteur correctif vaut : R = 0,136
Prenons un parc de 100 MW :
- Le cout annuel d'investissemment = coût d'investissemment * R = (100/0,75)*0,535*0,136= 10 M.eur (à peu près).

- Le coût annuel d'entretien/maintenance (de 1,5 à 2 % du coût de l'investissement inittial) = 2 M.eur
- La production annuelle peut être estimée à 30 % du rendement, comme on l'a vu plus haut.
Soit P.an = (365*24)*0,3 = 2628 heures/an à pleine puissance soit une production annuelle de :
production annuelle = 100 * 2628 = 0,263 TWh/an

- Et pour finir le coût en euro du kWh produit par un parc éolien de 100 MW :
coût actualisé = (10 + 2) MW/ 0,263 TWh = 0,0456 euro le kWh

Voilà le petit calcul est fini, il fallait le faire au moins une fois, ce coût est à comparer avec celui obtenu avec une source d'énergie nucléaire, de l'ordre de près de deux fois (0,0883 kWh) or les chiffres officiels se situeraient plus dans la fourchette de 0,015 euro le kWh (il est difficile d'avoir des valeurs précises). Or ceux-ci ne tiennent pas compte du coût du stockage à très long terme des déchets nucléaires et de leur retraitement à la Hague.
Ce petit dossier est encore incomplet , il faudra l'étoffer au fur et à mesure ..!
Quelques références de sites à consulter :
http://www2.ademe.fr/servlet/getDoc?id=11433&m=3&cid=96
http://www.enr.fr/
http://www.suivi-eolien.com/
http://www.planete-eolienne.fr/
http://www.industrie.gouv.fr/energie/sommaire.htm
http://www.industrie.gouv.fr/energie/renou/eolien-enquete04.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Énergie_en_France